Bonjour à tous !
Indochine sort son nouvel album et l'une des chansons fait polémique depuis jeudi matin. Le clip, réalisé par Xavier Dolan, choque le CSA qui veut interdire "College Boy" au moins de 16 ans. J'aimerais vous poser quelques questions à ce sujet :
Trouvez-vous le clip trop violent ?
Selon vous, est-ce un coup de marketing, un buzz d'Indochine ?
Est-ce que la censure d'une œuvre est une bonne chose ?
Qu'en pensez-vous ?
Le clip commence en salle de cours où un garçon reçoit des boulettes de papiers par ses camarades, s'ensuit l'épisode du casier dégradé puis un ballon de basket dans la gueule. Le garçon a quelque chose de différent, on remarque qu'il vit dans un milieu bien aisé, peut-être est-ce ça la raison de ces intimidations au quotidien ? Aussi, on voit le gamin courir dans la rue, l'air apeuré, on le suit, il n'a plus ses chaussures, l'intimidation continue même après le bahut. C'est après où cela se corse, à la récré, le garçon se fait tabasser violemment, ses agresseurs sont supérieurs en nombre, et à la fin, le tue. Tout le monde a vu la scène mais personne n'a agi. Pas même les profs et les flics sont arrivés trop tard.

François Laborde, journaliste et membre du CSA affirme :
"Ces images n'ont pas leur place en journée sur des chaînes musicales"

Vos avis sur ces réactions ?

Personnellement, je ne trouve vraiment pas ce clic violent. On voit bien pire à la TV ou sur le net. Si on doit censurer la violence dans "College Boy" alors censurons la violence dans tous les médias dans ce cas. Déjà que je n'aime pas la censure, à mon sens, on vit dans un pays libre (ou presque) donc la liberté d'expression est une force qu'il faut privilégier et non le contraire. Le groupe Indochine est un groupe hyper connu, ça m'étonnerait énormément que ce soit pour gagner de l'argent ou pour faire encore plus entendre parler de lui. Aussi, Nicolas Sirkis, le chanteur, se bat contre la violence et la pression des groupes à l'école qui est très présente par ce clip, il va jusqu'au bout des choses avec ces images.
J'ai été moi-même agressée plusieurs fois par un groupe, j'en ai beaucoup souffert. Alors que mon "principal" agresseur me mutilait, des gens passaient non loin, ils trouvaient leurs pieds soudainement très intéressants ou alors ils se cachaient derrière un plis de leur veste et accéléraient le pas. D'autres m'ont certainement entendu crier mais personne n'est venu, personne ne m'a tendu la main, personne ne m'a aidé.