Little Lullaby
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Little Lullaby


 
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Dear demonic butterfly...

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Dear demonic butterfly...
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MessageSujet: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeLun 20 Fév - 20:36

Ce début ne raconte pas vraiment mon histoire. C'est plus une métaphore pour commencer, qui correspond pas mal à l'histoire. Je mettrai la suite plus tard.
Bon, vous pourrez peut-être vous amuser après à repérer les similitudes.
Je préviens tout de suite: ce sera légèrement fantastique. Un peu de drame psychologique, teinté d'un petit peu d'humour cynique. Donc voilà. Dear demonic butterfly... 3599166761
Etant donné que je veux en faire mon métier, ça m'importe assez d'avoir votre avis. Même si je trouve que c'est vraiment pas le meilleur que j'ai fait.
Voilà-voilà. J'espère que ça vous plaira. Dear demonic butterfly... 1645961782

Dear Demonic Butterfly...

Un papillon blanc.
Une petite bête aux petites ailes immaculées de toute tâche ou souillure. De longues pattes, longues antennes, grand yeux humides fixant le monde avec interrogation, un long corps parsemé de duvet.
Il volette, de ci, de là, faisant sécher ses ailes, tranquillement, à la lueur de la beauté et de l'expérience du monde. Il n'a aucun souvenir de sa vie antérieure, sa vie de chenille. Mais quel importance? Il ne s'est rien passé dans cette vie, à part la nourriture, le sommeil, peut-être une mère, oui, peut-être des frères et soeurs. Rien de capital, en somme.
Les ailes commencent enfin à se solidifier. Les minuscules cristaux de lumière sur sa blancheur se reflète sur ses antennes. Il est un peu aveuglé, euphorique, presque saoulé de toutes ces découvertes, senteurs, éclairs de beauté, tout l'assaille en même temps. Il sait qu'il doit se presser, il sait qu'il doit rapidement trouver une compagne (ou un compagnon, il ne sait toujours pas) et fonder une famille, vite, avant qu'une mort naturelle ne le prenne, et qu'il se réduise en poussière sous le soleil brûlant sans avoir pu transmettre ses gênes.
Mais tout est si beau… Tout ondule de grâce sous ses yeux, il ne peut transmettre fidèlement à son cerveau ce qu'il voit, juste des couleurs, des formes vagues, esprit aveuglé par l'innocence, le manque de jugement et de sens critique.
Une lumière bleu. Une douce odeur poivrée. Sans hésiter, il se pose dessus, de toute manière ses ailes sont presque sèches. Il déroule sa trompe et la plonge dans la fleur, aspirant le sucre goulûment, son premier repas depuis… depuis quand, déjà? Pas dans cette vie-là, en tout cas.
Bah, peu importe.
Il prend son temps, savourant chaque gouttelette du précieux liquide. Son estomac minuscule gonfle, gonfle, puis il s'arrête, un peu lourd mais heureux. Il se renvole, les ailes grandies et bien sèches.
Il volette quelques instants, avant que ses antennes ne détectent quelque chose. Il fait un léger virage, et détecte une forme connue. Un papillon, lui aussi, noir taché de jaune et de bleu, une femelle, qui exhale une odeur très agréable.
Il frémit. Il se rapproche le plus vite possible de cette forme encore indistincte, mû par un instinct irrépressible. Mais c'est étrange, plus il se rapproche, plus la forme se trouble. Ce n'est pas normal.
Mais il ne s'arrête pas. Il continue de foncer à toute berzingue, droit vers la femelle, qui lui donnera une descendance.
Choc.
Il s'arrête. Il ne l'a pas voulu.
Etonné, il agite ses pattes, ses antennes. Ces dernières bougent dans tous les sens, ne détectant rien d'autre qu'une surface collante. Ses pattes ne bougent plus, il est complètement bloqué. Ses ailes?
Ses antennes se retournent, pour effleurer leur surface. Il a un sursaut de terreur. En une seconde, elles se sont recouvertes d'une épaisse couche de toile, gluante et humide.
Il bouge tout son corps, tente de se déloger de ces liens qui le maintiennent, n'y parvient pas, panique. Son minuscule coeur palpite à un rythme insoutenable.
Une toile d'araignée, une gigantesque toile d'araignée.
Non. Non.
C'est impossible. Il ne peut pas mourir comme ça! Il n'a même pas eu le temps de donner une descendance! Pas maintenant!
Sélection naturelle, lui chuchote son instinct.
Non…
Affaibli. Très affaibli. Couché sur la toile comme sur un suaire, il esquisse encore des mouvements d'ailes, qui n'ont plus rien de gracieux, rien que pour vérifier si il peut encore bouger, s'il est encore vivant. Il convulse presque, le sang va trop vite jusqu'à son cerveau, il n'en peut plus.
Soudain, une nouvelle odeur. Ses antennes, pleines de toile, crissent, se soulèvent presque à regret.
Les informations lui parviennent. Et il manque mourir de terreur.
Une araignée. Enorme. Noire. Ses mandibules sont acérées, grosses comme sa tête. Huit yeux, rouges et luisants, huit pattes, longues, velues. Elle fait au moins trois fois la taille du papillon. Elle est plutôt belle, dans son genre. Elle semble sourire.
Oh bien sûr, aucune araignée ne tue pour le plaisir. Mais celle-ci…
Elle est différente.
L'insecte n'en peut plus. Horrifié, il tente de voler dans tous les sens, s'engluant de plus en plus dans les fils blancs ressortant à peine sur ses ailes immaculées. Il devient à moitié fou.
L'araignée s'approche de lui. Presque affectueusement, elle lui effleure les ailes du bout d'une patte. Elle frissonne. Ses yeux brillent, trop, d'un éclat sadique.
La seule araignée folle de la région, il fallait que ça tombe sur lui.
Elle bave, cette grande veuve noire. Une goutte de salive tombe sur son oeil. Ca le brûle. Ca chuinte, ça grésille, et puis plus rien.
La douleur, la peur, il n'en peut plus, il ne suit plus, il ne veut pas mourir.
L'araignée le prend par le cou, avec les mandibules, doucement, délicatement, sans rien couper. Cela le désentricote un peu. Puis, elle dépose deux de ses pattes sur ses ailes, une sur chaque. Sa bouche est tordue en une grimace de joie.
Elle va les lui arracher.
Elle serre un peu les mandibules. Le papillon rétracte ses pattes sur son ventre. Il n'arrive plus à respirer. Elle lui tire les ailes. Ca fait mal.
Les ailes blanches sont recouvertes par les pattes noires, tiraillées, demandant à être arrachées, pour que ça se termine, qu'on en parle plus.
On lui arrache sa vie, son innocence.
Sélection naturelle, mon cul, pense le papillon.
L'araignée tire d'un coup sec.
Crac.
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Damned.

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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMar 21 Fév - 10:56

    Trash Oo' Enfin, on s'attend à un beau truc, puis la fin... Coupe toute la poésie. J'adore x).

    Sinon, petit commentaire... Et bien, j'aime beaucoup ta façon d'écrire. Je trouve ça beau et ça se laisse lire sans aucun effort. C'est agréable :).

    Par contre, j'avais tiqué à la première phrase ; je suppose que c'est un effet de style, mais...

    « Une petite bête aux petites ailes immaculées de toute tâche ou souillure. De longues pattes, longues antennes, grandS (intrus //SBARF//) yeux humides fixant le monde avec interrogation, un long corps parsemé de duvet. »

    Une autre phrase où j'ai tiqué :

    « Il continue de foncer à toute berzingue, »

    Le reste du texte est beau, poétique, puis... Berzingue ? WTF ? Ça choque x).

    Et bah voilà, je n'ai rien d'autre à dire ! Peut-être faire relire ton texte pour quelques fautes qui s'y cachent, mais rien de bien monstrueux. Tout cas, ça donne envie de découvrir la suite ! :)
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMar 21 Fév - 12:14

Ah, oui... Pour les adjectifs répétés, je précise que c'est fait exprès. ^^ Certaines répétitions peuvent être parfois fortuites.
Oui, pour berzingue, je dois avouer que je me suis lâché. xD J'aime couper les moments de poésie. Je suis monstrueuse. BOUAHAHA. 8D

Oh, et au fait: j'aime ton avatar. Moi aussi je suis une fan de Ryuuzaki Lawliet. towa
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMar 21 Fév - 16:10

La suite. C'est pas mal de description, vous en faites pas, y'aura de l'action aussi. ^^












Pardonne-moi, Denis.








*




Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours ressemblé à une fille.
Quand j'étais petit, ma mère trouvait amusant de me laisser les cheveux longs. Etant blond, petit et mince, ça marchait à chaque fois. Combien de fois je suis allé au bureau de tabac d'en face acheter des cartes Yu-Gi-Oh et que le gérant m'avait dit: bonjour, ma petit demoiselle…
A l'époque, j'avais juste envie de le tuer. Je répliquais avec hargne, serrant mon paquet contre mon coeur: "J'suis un mec!" et je me barrais en courant.
Je connaissais mes amis depuis ma naissance, aussi il se foutaient pas mal de mon apparence. C'est à partir du collège que ça a commencé à se gâter.
Je vous résume rapidement, hein.
Je m'étais coupé les cheveux, bien décidé à ne plus me faire avoir à ce jeu-là. Ma virilité à vrai dire n'était pas hyper transcendante, voyez-vous. Il fallait donc que je mette toutes les chances de mon côté pour ENFIN ressembler au garçon que j'étais.
Ca a pas vraiment marché comme je voulais.
Que dire… J'ai débarqué le premier jour en… bref, imaginez-vous, vous êtes un élève de sixième lambda, vous venez d'arriver, c'est votre premier jour, vous êtes tout excité, vous recroisez des gens que vous connaissez, etc., tout va bien. Et là, arrive devant vous une personne.
Cette personne a une peau uniformément blanche. Pas blafarde ou anémique, non, juste blanche. Au milieu de son visage, oui, certes, un nez et une bouche, mais surtout d'immenses yeux bleus, comme un ciel de juillet, ou… oui, du canard WC, si vous préférez. Cette personne a le visage adorable et enfantin, trahissant une maturité… hum, toute relative. Mince, de taille assez moyenne-petite, cette personne (oui, la même) porte un slim noir, des bottes noires, un long T-shirt rayé noir et blanc lui arrivant jusqu'au début des cuisses, une cravate desserrée prise dans l'armoire de son père, un blouson gris qu'elle tient sous le bras, des cheveux blonds presque blancs, coupés, certes, mais cependant assez longs lui tombant dans les yeux, naturellement ébouriffés, et des cils si démesurés qu'on jurerait qu'elle s'est maquillée.
Bon. Maintenant, imaginez toujours. Vous arrivez dans votre nouvelle classe, vous vous asseyez, le prof se lève, commence à se présenter, et puis là POUF, la porte s'ouvre. Là, la personne que j'ai cité au début débarque dans l'entrée, le rouge aux joues, les yeux humides, la respiration saccadée, et s'excuse pour son retard parce qu'il y avait des embouteillages monstres rue Limayrac.
C'est tout. Maintenant, si vous réussissez à imaginer ça, vous avez mon entrée en sixième. Voilà-voilà.
Qui puis-je, moi, si j'ai des goûts de meufs pour les vêtements?
Inutile de dire qu'à la première seconde, ma réputation était faite, et mon destin, scellé.
Dés que je me suis assis et que j'ai posé mon sac (pas un sac à main, tout de même, non…), le type à côté de moi me fixait, la bouche ouverte. Je lui ai fait un petit sourire poli, et je me suis retourné vers le prof qui faisait l'appel. Douce innocence.
C'est donc tout naturellement que lorsqu'il a dit:
-Vincent Bailly?
J'ai levé la main.
Bah oui, c'était mon nom. Et ça l'est toujours.
Tout le monde a bondi sur sa chaise. Ils me regardaient avec des yeux effarés. J'ai vu mon voisin se lever d'un bond, comme si on venait de lui dire qu'il y avait de la crème anglaise sur sa chaise:
-C'EST PAS UNE FIIIIIILLE??
Il avait gueulé comme un crétin. Les mains tremblantes, la bouche pendante, la respiration haletante. Les filles, quant à elles, ne semblaient pas trop surprises et même soulagées. La plupart étaient contentes, elles n'étaient pas subitement devenues lesbiennes. Ouf. Faisons le signe de croix et allons prier puis manger de la soupe. Amen.
Arf. Je crois que cela prouve que dés mon arrivée, j'ai eu du succès. Même si, euh, comment dire. C'était pas vraiment comme je l'imaginais.
Mes quatre années de collège se sont lentement (très lentement, si vous connaissez quelque chose de plus chiant et qui vous bouffe plus de temps que le collège, faites-moi signe), dans une ambiance relativement pesante. Les filles, pour une raison obscure, m'aimaient bien. Je suppose que j'étais l'ami gay que chaque demoiselle désire avoir, à leurs yeux. J'étais donc perpétuellement en plein milieu de leurs affaires de fille.
D'ailleurs, une fois, une gamine de cinquième a courut fièrement vers moi à la récré, et m'avait annoncé bruyamment qu'elle avait eu ses règles pour la première fois. Avant de le dire à sa mère ou sa soeur.
Si si. Je vous jure.
C'est à ce moment précis que j'ai définitivement jugé que les filles étaient folles.
En ce qui concerne mes amitiés entre garçons… Et bien, elles étaient, comment dire, inexistantes?
Je crois que je leur faisait peur. Je sais pas, une intuition, comme ça.
D'ailleurs, à chaque cour de sport, ils refusaient de me laisser me changer avec eux. Je devais escalader le mur des vestiaires pour atterrir dans celui des filles, me changer, puis revenir dans celui des garçons pour pas alerter le prof, ce qui, en plus d'être passablement fatiguant, était assez humiliant.
Quant à sortir avec quelqu'un…
Les filles me considéraient comme leur grande soeur. Non, pas leur frère, leur SOEUR. Putain, y'a rien qui vous choque…?
Et les mecs, hmm… N'avaient pas encore ce genre de… enfin voilà.
J'ai passé mon brevet. Je suis arrivé au lycée.
J'ai enfin pu respirer.
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Rakuen

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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeJeu 23 Fév - 16:45

J'adore ton style d'écriture !
J'ai hâte de voir la suite :3
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeJeu 23 Fév - 16:49

Merci!
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeJeu 23 Fév - 19:32

    Oh, mais si que je l'avais lu, j'avais juste oublier de poster un commentaire :D
    Doooonc, comme j'ai la flemme de faire un beau commentaire, toussa, ben j'te dis juste que j'avais adoré, surtout la partie où il rentre dans la classe x). J'suis impatiente de lire la suite :3
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeJeu 23 Fév - 20:06

Aww, merci! Ca me motive comme jamais! è_é
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeDim 26 Fév - 16:55

Lorsque je suis entré en seconde, j'ai compris quelque chose.
Cette androgynie de visage, cette féminité. Il ne fallait surtout pas que je la cache -non seulement ça servirait à rien, mais en plus ça ne la ferait que ressortir.
Il fallait que je m'en serve, au contraire.
Calmons-nous, hein. Que les choses soient claires, parce que je vois bien dans vos petits yeux une lueur que j'aime pas du tout. Je n'ai pas commencé à me maquiller ou mettre des robes, OK?
J'ai simplement utilisé mon charme naturel comme atout supplémentaire. C'tout.
Oui. Oui. Je sais qu'il y a une question qui vous brûle les lèvres, tellement que vous n'avez plus qu'un morceau de chair carbonisée en guise de bouche. Mon orientation sexuelle, hein, c'est ça?
Bah non. Vous saurez pas. Motus et buche cousoue. Euh. Non, pardon. Motouche et bus cousu? Non… Merde, c'était quoi, déjà, l'expression?
Bref. Vous ne saurez pas. Mouarf.
Et de toutes façons, c'est -presque- pas le sujet.








*




Bonjour.
Je me présente: Vincent Bailly, j'ai seize ans, j'habite à Toulouse, je suis présentement en première au lycée Ste Marie, section littéraire, je suis à l'instant même en cours d'histoire-géo et tel que vous me voyez, je me fais grandement chier.
Je hais le lycée. Vraiment, d'une haine pure qui me consume de l'intérieur lorsque je m'aperçois à quel point il se foutent de nous.
Je ne suis pas agoraphobe, non, pas du tout… Juste qu'il y a trop de gens, trop de cons, trop de bruit.
Et pus c'est long, long! Et ô combien stressant… Alors qu'on pourrait faire tellement d'autres choses, comme… Euh… je sais pas, moi, regarder l'intégrale de Dexter sur un Macbook? Voilà une vraie bonne idée!
Enfin… Je dis ça, mais le lycée, c'est pour notre avenir, blabla… Et il y a des bons côtés… Comme certaines personnes ma foi forts sympathiques au demeurant.
Hum? Tiens, il semble que ce cher Mr. Sorrebière me parle. Bon sang, on peut même pas mourir en paix ici.
J'ôte ma main droite de mon menton. J'essaie de mon mieux de le regarder, mais personne ne peut s'imaginer à quel point c'est difficile.
Ce type a soixante-trois ans. Il veut pas partir, lui, hein. Chaque année, même rengaine, même topo: Il ne part pas, n'est jamais absent, ne fait jamais grève.
Bon, encore, ça irait, si en plus il n'était pas monstrueusement ennuyeux, mais surtout pitoyable. Ne s'habillant qu'avec des fringues de jeunes (il se fournit exclusivement chez Kaporal 5), essayant de parler le jeune, de comprendre les jeunes -avec un résultat tellement pourri que s'en est presque embarrassant.
-Alors, Vincent… Qu'est-ce que je viens de dire, à l'instant?
Je relève la tête, trop brusquement pour que ça paraisse naturel. Zut. J'ai pourtant de l'expérience dans ce domaine. Je regarde vaguement la carte affichée sur le mur blanc. Une carte d'Asie, avec une petite légende où sont marquées les agglomérations.
-Hum… Je dirais que vous parliez des villes de Chine les plus importantes?
Il imite le bruit d'un buzzer.
-Mauvaise réponse. Vous étiez en train de rêver de votre petit ami, je suppose? ricane-t-il en faisant une sorte de sourire, je suppose. Je n'ai pas trop d'expérience en matière de sourire de psychopathe pédophile.
Ca marche, au moins, toute la classe rigole. C'est clair que les blagues d'un ancêtre nul à chier à propos de mon homosexualité présumée, c'est carrément plus marrant qu'un cours de géo. Je fronce les sourcils, mes yeux bleus à demis-fermés, en un regard glaçant. Enfin, ça aurait dû être ça, mais j'y arrive jamais. La faute à ces boucles blondes, et ces cils de vingt-cinq mètres de longs, aussi… Ah, et le fait que je porte un pantalon en cuir et un T-shirt avec une veste d'un costume trois pièce ayant appartenu à mon père, je suppose. Ou à ma mère, j'en sais rien, en fait.
C'est pas crédible, forcément.
Alors il sourit encore (Berk.) et répète lentement:
-Je venais de dire que pour le projet d'histoire sur la religion et la culture au Moyen-Orient au XIX siècle, vous deviez être en groupe, et j'allais énoncer le vôtre.
Tiens donc.
Ca en valait la peine, dis donc.
Je m'apprête à retourner à mon état semi-comateux, lorsqu'il dit les noms:
-Vous serez donc avec Lucie et Maxime.
Je sursaute, les yeux exorbités.
Oh non. OH NON.
Pas lui.
Pas le taré!
Ce type, Maxime, est bizarre. Vraiment bizarre. Pas dans le sens autiste ou gothique/émo, ou quoi que ce soit, non, juste… Une aura. Il est immense, longiligne, aux cheveux sombres, il fait tout le temps la gueule, il semble détester tout le monde.
En fait, il me fait penser à…
A une araignée.
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Rakuen

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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeLun 27 Fév - 17:38

Spoiler:
Il faut aller vers les gens différent Vincent è_é
J'adore la suite =D !
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMer 29 Fév - 20:01

    MDR !

    J'adore ton humour ! Rien que pour ça, je suis fan de ton histoire :3
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMer 29 Fév - 21:06

Merci! 8D

Enfin quelqu'un (à part mon frère) qui aime mes blagues. U.U Ca n'a pas de prix! è_é
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMer 29 Fév - 21:09

    Ouais, mais c'est pas forcément bien. J'ai un humour de merde...
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMer 29 Fév - 21:38

...

Je dois être vexée? xD
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMer 29 Fév - 21:39

    Non, tu dois juste savoir que question humour, ma parole n'a aucune valeur :P
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitimeMer 29 Fév - 22:31

Pas grave. Du moment que tu aimes ce que j'écris, le monde n'est pas en danger. è.é

Oui, j'ai aussi un sens de la logique tout à fait particulier 8D
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MessageSujet: Re: Dear demonic butterfly... Dear demonic butterfly... Icon_minitime

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