J'ai laissé en plan Journal d'un corps de Pennac (illustré par Manu Larcenet) parce que c'était trop lourd pour le mettre dans mon sac, donc j'ai commencé Les liaisons dangereuses. Le format épistolaire est parfait pour lire entre deux stations de métro.

Mütze a écrit:

La douleur, de Marguerite Duras.
MOUAIS.

Beuuuurk.

J'ai fini Sweet tooth de McEwan dans l'avion. J'ai envie de dire NUL NUL NUL parce que McEwan écrit bien et a plein de choses à dire mais là, c'est vain.
J'ai commencé Les sept fous de Roberto Arlt, qui donne cruellement envie d'aller à Buenos Aires !

Pan, je vais t'épouser ! Franchement, il y a plein de bouquins unanimement salués par la critique ou qui ont du moins traversé les années avec une réputation certaine et que je trouve considérablement médiocres voire nuls. Et... à chaque fois, tu confirmes mes réticences. Merci, franchement, merci, des fois j'aimerais venir t'embrasser

Je sais pas trop ce que je vais attaquer, j'hésite entre L'homme révolté de Camus ou Aurélien d'Aragon.

Mütze a écrit:

Pan, je vais t'épouser !

Quand tu veux !

Kegyelmi viszonyok (un truc comme "les conditions de la Grâce") de László Krasznarhorkai, des nouvelles que j'ai lues en hongrois. \o/ \o/ \o/ Je suis trop bonne.

Moi je vais peut être me relire Mrs Dalloway de Virginia woolf parce que c'est la lecture imposée dans les 3 livres que j'ai préférée xD
Heu sinon je ne suis pas capable en ce moment de lire des textes de réflexion, et encore moins de description, alors je sens que je vais finir jusqu'en juin à lire de la chick-lit  

Des tas de trucs sur le terrorisme et le Cid.

J'ai fini Épépé de Ferenc Karinthy, qui est l'un des livres les plus balèzes que j'ai lu depuis longtemps ! C'est un peu comme si on mélangeait Kafka et Gogol (c'est un peu bizarre dit ainsi), c'est super drôle et absurde et même si l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère, on sent malgré tout une tendresse pour son personnage complètement perdu et déboussolé. Les situations sont assez ubuesques, parfois on a l'impression qu'il n'y a pas de fil conducteur mais l'auteur nous mène très bien en bateau, je n'ai pas été déçue par la fin, ce n'est pas comme si j'avais parcouru un labyrinthe pour rien.
Si vous tombez dessus, je vous le conseille.

Maintenant je suis dans Acid Test de Tom Wolfe, qui est pour le moment à l'image de sa couverture :

Spoiler:

Je lis les Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle, L'industrie du sexe et du poisson pané (acheté par hasard sur le stand de La dilettante à l'Huma) et un truc en anglais sur le management de la migration (oui ça fait envie)

Le Maître et Marguerite, de Boulgakov  

Tu me donnes l'impression d'être une vieille peau, Fanny.

Tu me fais penser aux commentaires de ma prof de littérature allemande sur mes copies.
"C'est un très bon travail, Fanny."
"Bon travail mais tu n'évoques pas l’œuvre de l'auteur, Fanny."
C'est très perturbant. Mais pourquoi une vieille peau sinon ?

Parce que tu lis ce que je lisais à ton âge et je me suis rendu compte que ça faisait longtemps.  

Ah ! dans ce sens. Je croyais que c'était moi la vieille peau. Tu comprends ma surprise  
Je crois que tu étais en terminale ou que tu venais juste d'en sortir quand j'ai commencé à te connaître sur les forums d'ailleurs ^^

Ne m'en parle pas. J'ai passé un entretien d'embauche, on m'a demandé l'année d'obtention du bac, j'ai du compter sur mes doigts...  

Je suis à deux doigts de finir le tome 1 de Hunger Games. J'aime bien et c'est assez chouette que Katniss ne soit ni une Bella, ni une Tara Duncan ni un homme avec des seins.

Je lis Riche, une BD de Marion Montaigne + les Pinçon-Charlot, et mes cours (je sais pas si ça compte)

Misère des Petits États d'Europe de l'Est István Bibó.
C'est intéressant mais ça ne peut pas se lire dans le métro, ni après une grosse journée de boulot, ni quand les voisins font du bruit, ni avant de dormir.

Le soleil se lève aussi de Hemingway, ça parle de gens paumés à Paris dans les années 20, ils ont des dialogues inutiles et creux, j'ai un peu peur de l'effet de miroir.

Je lis Le Dieu des Petits Riens de Arundhati Roy, que j'avais trouvé par hasard à Gibert et que j'ai acheté parce que Tryo a fait une chanson dessus (wéwé). Mais sinon c'est très plaisant à lire.
Et je suis aussi en cours de lecture de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote mais ça n'avance pas des masses.

Je m'appelle Europe, de Gazmend Kapllani.
C'est l'histoire d'un jeune Albanais qui arrive en Grèce et qui doit délaisser sa langue maternelle au profit du grec, situation qui l'amène à reconsidérer son identité et à se poser des questions sur le (non-)sens des frontières.
Il y a aussi d'autres témoignages d'immigrés, dont les situations peuvent être assez absurdes, voire kafkaïennes.
J'arrive lentement mais sûrement à la question du "comme", où le personnage s'aperçoit que, malgré ses efforts, il sera toujours "comme un Grec" mais jamais un Grec, et cette question est approfondie avec l'histoire des immigrés de seconde génération, qui continuent d'être considérés comme des étrangers alors qu'ils sont nés en Grèce et ont été élevés dans la société grecque.
C'est intéressant et c'est très bien écrit.

La BD adaptée de Tristram Shandy, A cock and bull story de Rowson. C'est bien fait !

Je lis La ferme des animaux, les mémoires de Mandela et un peu Le mouvement anarchiste en France de J.Maitron.

Certes-mais a écrit:

Le mouvement anarchiste en France de J.Maitron.

Et c'est bien ?

J'ai trouvé ça intéressant ouais mais je n'y connaissais pas grand chose, en tout cas c'est du boulot sérieux.